Mlle d'Orgemont n'occupait plus à cette époque son petit hôtel de la Chaussée-d'Antin: :Elle demeu­rait, probablement depuis 1775, date du décès de M"e Rainteau de Furcy,sa sœur, dans une maison de la rue du Faubourg-St-Honoré, acquise à son intention par M. d'Epinay. Elle possédait en outre une maison de campagne près de Gonesse" (Seine-et-Oise).                                     ■ •
des scellés chez M. d'Epinay nous donne la liste deses cré­anciers, marchands, entrepreneurs, etc., parmi lesquels on trouve le sieur Charles Alexandre, contrôleur de l'Académie Royale deMusique, réclamant 75o livres dues par le défunt pour .location de loge à l'Opéra. On y voit aussi figurer " un sieur Richard, mécanicien et facteur d'instruments, de_-meurant rue de Richelieu, à la Bibliothèque du Roi,, lequel en apprenant'la mort de M. d'Epinay, s'empressa de venir déclarer que l'ancien fermier général lui avait confié pour la réparer une pendule, véritable objet d'art, décrite dans le procès-verbal en ces termes: «Une pendule, qui est du nom ' de Thiout, à Paris, marquant les heures et minutes, caril... tonnant douze, différents airs et jouant douze autres airs d'orgue à chaque heure et ornée au-dessus d'un pot-pourri d'ancien Japon et de six groupes en figures de Saxe etaussi de baromètre et thermomètre, le tout sur un socle avec orne­ments de cuivre" ciselé et doré. «(Archivesnationales, Y, i5,68i). On appelait, au siècle dernier, pot-pourri un vase plus ou moins précieux renfermant diverses sortes de fleurs et d'herbes odoriférantes mêlées ensemble avec des aro­mates et servant, à parfumer une chambre.